Le ministre de la Culture française et l'ancien exécutif de l'automobile fugitif pour faire face à un procès de corruption

Martin Goujon

Le ministre de la Culture française et l’ancien exécutif de l’automobile fugitif pour faire face à un procès de corruption

PARIS – Le ministre français de la culture Rachida Dati et l’ancien PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, seront jugés pour des accusations de corruption, a confirmé un responsable du ministère de la Justice.

DATI est accusé de «la corruption passive et de l’influence de colporter par une personne occupant une fonction publique élective au sein d’une organisation internationale (en l’occurrence, le Parlement européen)», a déclaré le responsable, qui a obtenu l’anonymat conformément à la pratique standard pour signaler certaines affaires pénales, dans un communiqué.

Ghosn, qui est considéré comme un fugitif par la France et le Japon après son évasion audacieuse de Tokyo en 2019, est accusé «d’abus de pouvoir par un dirigeant d’entreprise», «violation de confiance» et «corruption active et influencer le colportage».

Le communiqué affirme que DATI a reçu 900 000 € entre 2010 et 2012 d’une filiale de Renault, officiellement pour les travaux de conseil. Cependant, les enquêteurs allèguent d’avoir effectué peu ou pas de conseil réel et a été payée à la place pour utiliser son poste à l’époque en tant que membre du Parlement européen pour faire pression au nom de Renault et de son président d’alors.

L’actuel ministre de la Culture, qui a précédemment été ministre de la Justice sous l’ancien président Nicolas Sarkozy, a été mis en cause officielle en juillet 2021.

L’annonce de mardi arrive à un moment élevé pour DATI. L’ancien juge de 59 ans est susceptible de se présenter au maire de Paris l’année prochaine et envisage de se présenter à une prochaine élection partielle contre l’ancien Premier ministre Michel Barnier pour représenter une section de Paris à l’Assemblée nationale, la Chambre basse du Parlement française.

Un représentant de DATI n’a pas immédiatement répondu à la demande de commentaires de L’Observatoire de l’Europe. Le ministre a précédemment nié tout acte répréhensible dans l’affaire. L’avocat de Ghosn n’a pas non plus immédiatement renvoyé la demande de commentaires de L’Observatoire de l’Europe.

Ghosn vit au Liban depuis sa fusion résiduelle au Japon en 2019, où il a fait face à des accusations d’inconduite financière. Ghosn a la citoyenneté libanaise et française.

Un mandat d’arrêt de Ghosn concernant cette affaire a été émis par le système judiciaire français en 2023, mais le Liban a historiquement refusé d’extrader ses ressortissants.

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