PARIS – La Cour européenne des droits de l’homme a abattu une demande d’urgence de Marine Le Pen d’intervenir dans ses problèmes juridiques moins de 48 heures après que le chef de l’extrême-droite français l’a soumise.
« Le tribunal rejette la demande de mesures provisoires soumises par Mme Le Pen demandant la suspension de l’application provisoire de la peine d’inéligibilité qui lui a été imposée », a écrit la CEDH dans un communiqué mercredi.
En mars, Le Pen a été reconnu coupable de détournement de fonds du Parlement européen et interdit de se présenter à des fonctions publiques pendant cinq ans. Le jugement la fait effectivement sortir de la prochaine élection présidentielle fixée pour 2027 à moins qu’une cour d’appel ne règle en sa faveur l’été prochain. Le Pen continue de nier tout acte répréhensible.
Mardi, elle a demandé à la CEDH une aide urgente et pour exiger que la France soulève son interdiction électorale, faisant valoir que la décision pourrait causer «un préjudice grave et irréparable à ses droits et à ceux des électeurs qui résulteraient de son incapacité à se tenir dans les prochaines élections».
La CEDH a constaté que «à ce stade de la procédure, l’existence d’un risque réel de dommages irréparables à un droit protégé par la convention ou ses protocoles n’a pas été établi.»
Mais bien que le tribunal basé à Strasbourg ne soit pas considéré comme urgent de la demande, la plainte sera toujours examinée sur ses mérites, avec une décision de suivre à une date ultérieure.
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