Tous les derniers développements de la guerre Israël-Hamas.
Au moins 71 Palestiniens du sud et du centre de Gaza ont été tués par des frappes aériennes israéliennes en seulement 24 heures, selon les autorités sanitaires du territoire jeudi.
La nouvelle intervient alors que les efforts diplomatiques pour obtenir un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas se poursuivent. Un membre du cabinet de guerre israélien a révélé mercredi soir que de nouvelles tentatives étaient en cours pour négocier une trêve qui pourrait mettre un terme temporaire au conflit à Gaza.
Toutefois, les tensions continuent de s’intensifier, notamment en Cisjordanie occupée par Israël. Jeudi matin, trois hommes armés ont tué un Israélien et en ont blessé au moins cinq autres près d’un point de contrôle, selon les rapports de la police.
Deux des assaillants ont été tués, tandis qu’un troisième a été appréhendé plus tard.
Crise humanitaire désastreuse
Alors que la crise humanitaire à Gaza s’aggrave, les enfants palestiniens déplacés de la ville de Rafah, dans le sud du pays, ont manifesté leur solidarité avec leurs pairs confrontés à la faim et aux attaques israéliennes dans la région nord de la bande, comme l’ont rapporté les médias locaux.
Une vidéo publiée mercredi par le journal palestinien Wafa montre les jeunes manifestants scandant et brandissant des pancartes indiquant « Nos enfants meurent de faim » et appelant à la fin de la guerre.
Selon les derniers chiffres fournis par le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, plus de 29 300 personnes sont mortes à Gaza depuis que l’armée israélienne a lancé une campagne en réponse à une attaque du groupe militant palestinien Hamas le 7 octobre dernier.
La majorité des victimes sont des femmes et des enfants. Plus de 69 000 personnes ont été blessées tandis que plus de 8 000 autres sont toujours portées disparues, beaucoup d’entre elles étant présumées ensevelies sous les décombres des bâtiments détruits.
Un rapport israélien détaille les violences sexuelles lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre
Un rapport publié par l’Association des centres de lutte contre le viol en Israël affirme avoir trouvé des preuves de viols et d’abus sexuels « systématiques et intentionnels » lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre.
Le rapport révèle que l’ampleur des attaques a été plus étendue qu’on ne le pensait initialement, avec des incidents survenus dans divers endroits du sud d’Israël. Certaines agressions ont été délibérément perpétrées devant un public, notamment des amis et des membres de la famille.
Orit Sulitzeanu, directrice exécutive de l’association, a souligné les cas de violences graves infligées aux corps des victimes, hommes et femmes, y compris les mutilations génitales.
Malgré ses horribles conclusions, le rapport s’est abstenu de préciser le nombre exact de cas documentés ou d’identifier des victimes, invoquant la difficulté d’identification des victimes en raison des circonstances chaotiques qui ont suivi les agressions.
Les auteurs se sont appuyés sur une combinaison d’entretiens confidentiels et publics avec des responsables, des premiers intervenants et des reportages dans les médias pour compiler leurs recherches.
