Paris – La principale alliance de l’indépendance pro-indépendance du territoire français de la Nouvelle-Calédonie a officiellement rejeté mardi tard mardi une proposition dirigée par Paris pour créer un nouveau statut pour l’archipel de l’océan Pacifique, torpille en fait l’accord à sauf un revirement majeur.
Un accord signé le mois dernier a prévu la Nouvelle-Calédonie devenant un nouvel État, mais pas entièrement indépendant de la France. Tout en restant sous la responsabilité de la Constitution française, la Nouvelle-Calédonie aurait obtenu des attributs plus près de l’État. Il serait en mesure de contrôler ses propres affaires étrangères, et sa population tiendrait à la fois des citoyennes françaises et calédoniennes, plutôt que du français, comme c’est le cas actuellement.
L’accord a été signé dans une banlieue de Paris par des représentants des Caledoniens pro et anti-indépendance – y compris un négociateur du Kanak et du Front de libération nationale socialiste (FLNKS).
Cependant, l’accord n’a pas inclus de dispositions pour un nouveau référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie – un point de rupture pour le Flnks Political Bureau, malgré l’approbation précédente de son négociateur.
Dominique Fochi, membre du Bureau, a déclaré lors d’une conférence de presse que l’accord était « incompatible avec les principes fondamentaux et les réalisations de la lutte (de la Flnks) ».
La Nouvelle-Calédonie a été en proie à une crise économique, les tensions entre ses communautés et la violence politique, tout en devenant de plus en plus une cible pour les ingérences étrangères, notamment d’Azerbaïdjan. C’est un territoire stratégiquement important pour la France grâce à des niveaux élevés de ressources naturelles, y compris le nickel, et en servant de passerelle vers l’Indo-Pacifique.
Les tensions ont atteint la fièvre au printemps dernier lorsque des émeutes ont éclaté en opposition à une réforme électorale prévue qui aurait diminué le poids électoral de la population de Kanak en permettant aux Caledoniens qui s’étaient récemment installés sur le territoire à voter aux élections locales. Quatorze personnes sont mortes et les dommages matériels ont été estimés à plus de 2 milliards d’euros.
Marie-Pierre Goyetchet, un autre membre du bureau politique, a averti que les FLNK ne permettraient pas à l’État de «forcer» l’accord et a appelé à l’organisation d’une opposition «pacifique» à une telle tentative.
Le ministre français des territoires d’outre-mer, Manuel Valls, avait prévu le rejet de l’accord dans un article sur Facebook dimanche, affirmant qu’il regrettait que les FLNK aient tourné le dos à un «compromis historique».
Valls a également déclaré qu’il se rendrait en Nouvelle-Calédonie la semaine prochaine dans un dernier effort pour récupérer l’accord, avertissant que l’État resterait «un garant de justice pour tous et de l’exercice de la démocratie, qui ne peut survivre sous la menace de la violence».
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