PARIS – Les autorités françaises ont fait une descente dans le siège du rallye national mercredi matin dans le cadre d’une enquête majeure sur la question de savoir si le parti a enfreint les lois sur le financement de la campagne lors des récentes élections.
Les procureurs ont déclaré que la sonde A, qui avait été ouverte l’année dernière, examine si le parti avait payé des campagnes en partie par le biais de prêts illégaux entre le 1er janvier 2020 et le 12 juillet 2024.
Bien qu’aucun individu ou entité n’ait encore été inculpé, les enquêtes concernent des actes de blanchiment d’argent possible et l’utilisation de documents forgés au cours de la campagne présidentielle française en 2022, les élections législatives françaises la même année et les élections européennes en 2024.
La présidente du parti, Jordan Bardella, a confirmé sur X que le siège social du rallye national, «y compris les bureaux de ses dirigeants – a fait l’objet d’une perquisition effectuée par une vingtaine de policiers armés de la brigade financière, portant des gilets pare-balles, accompagnés de deux juges enquêts.»
Bardella a décrit les raids comme «sans précédent» et une «grave attaque contre le pluralisme», bien que plusieurs autres sièges sociaux en France aient été attaqués ces dernières années, notamment ceux du centre-droit les républicains et de la France à gauche.
Bardella a initialement déclaré qu’il « ne savait pas précisément quels étaient les motifs de cette action » et affirmé que tous les « e-mails, documents et dossiers comptables appartenant au (rallye national) avaient été saisis. »
Un représentant de Bardella n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.
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