Attal conduit la métro

Martin Goujon

La menace des gauchos

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Playbook Paris

Par ANTHONY LATTIER

Avec ELISA BERTHOLOMEY

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FOOTBALL CHAMPAGNE. Le match France-Israël au Stade de France (0-0) fut un tel “sommet d’ennui“, selon L’Equipe, que les (très nombreuses) personnalités invitées à la tribune présidentielle — outre Emmanuel Macron et ses prédécesseurs, on a notamment aperçu Michel Barnier et son fils Nicolas, Alexis Kohler ou encore Arthur — se sont précipitées en loge pour papoter et boire un verre. On n’y était d’ailleurs pas loin, s’est laissé dire Playbook, de devoir jouer des coudes pour se frayer un chemin entre les gardes du corps présidentiels et attraper une coupe de champagne.

Saoud des perspectives. Après avoir assisté à la rencontre d’hier soir, Emmanuel Macron reçoit à déjeuner à l’Elysée ce vendredi 15 novembre 2024 une trentaine d’hommes d’affaires saoudiens et le ministre de l’Investissement du royaume, a appris ma collègue Judith Chetrit. Le chef de l’Etat veut les inciter à investir dans plusieurs domaines, notamment technologiques. Quels patrons français et quels ministres seront aussi autour de la table ? L’Elysée n’en disait pas plus hier soir. Bonjour à tous.

ACCORD DU MERCOSUR

AU PAYS DES GAUCHOS. Le président s’apprête à passer sept jours loin de l’Hexagone. Emmanuel Macron s’envole demain pour une longue tournée en Amérique latine qui va le mener en Argentine, au Chili et au Brésil pour le G20. L’un des objectifs qu’il a en tête : obtenir d’ultimes concessions sur l’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur auquel la France s’oppose ardemment, mais que l’UE est bien décidée à finaliser début décembre (L’Observatoire de l’Europe l’expliquait ici, en anglais).

Gaulois réfractaires. La France n’acceptera pas l’accord “dans les conditions actuelles”, a prévenu Michel Barnier après une rencontre avec Ursula von der Leyen à Bruxelles, mercredi. Paris insiste sur le respect des engagements climatiques, l’application aux producteurs sud-américains des mêmes règles qu’aux Européens ainsi que sur la défense des agriculteurs français, notamment de la filière bovine. Selon un diplomate, le Premier ministre a réclamé plus de temps à la présidente de la Commission et l’a alertée de la réaction potentiellement explosive qu’aurait, dans l’opinion publique française, la signature de ce traité de libre-échange. “Cet accord (…) ne doit pas être conclu dans la précipitation”, martèle Barnier dans une interview à Ouest-France, parue hier soir.

**Un message de Facebook: Arrêtez les escrocs: signalez les offres suspectes. Si cela semble trop beau pour être vrai, c’est probablement le cas. Examinez les offres et attendez si quelque chose vous semble suspect. Signalez et identifiez les escroqueries potentielles et contribuez à empêcher la diffusion de contenus non vérifiés ou douteux. En savoir plus.**

Bras de fer. La France se sait isolée sur la scène européenne. Mais, confrontée à de possibles mouvements sociaux, Paris joue à fond la carte “politique”, celle de “l’opinion publique contre Bruxelles”, espérant obtenir quelques gains, décryptait hier un cadre du Parlement au fait des tractations en cours. Mes collègues Clea Caulcutt, Giorgio Leali et Camille Gijs ici.

Manifs. Si l’exécutif a la pétoche, c’est en effet que la signature probable de l’accord est en train de réveiller la colère des agriculteurs, moins d’un an après leur mouvement d’ampleur. De nouvelles mobilisations sont prévues à partir de lundi prochain. Michel Barnier évoquera justement le sujet dans une émission consacrée à la “crise agricole” sur France Bleu à 13 heures.

BUDGET

SANS BLAGUE. Michel Barnier a par ailleurs confirmé à Ouest-France, hier, ce que tout le monde savait déjà : il va “probablement” engager la responsabilité de son gouvernement en s’appuyant sur l’article 49.3 de la Constitution. Pour autant, la copie finale n’est pas encore terminée, les sénateurs n’ayant pas encore décortiqué le texte.

Message local. Michel Barnier s’est ainsi dit prêt hier soir à des “ajustements significatifs” sur le volet des collectivités locales, alors que Bercy demandait initialement aux départements de faire 2,2 milliards d’euros d’économies, suscitant leur désapprobation. Voilà qui devrait faciliter sa venue aux Assises des départements de France à Angers, où il doit prononcer un discours à 11h30.

A propos de budget, l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne sera, à son tour, cuisinée par les sénateurs de la mission d’information sur l’aggravation du déficit public, à 15h, une semaine après l’audition tendue de son successeur à Matignon, Gabriel Attal.

MUNICIPALES À PARIS

DATI ZE QUESTION. L’idée de la désigner cheffe de file du bloc central pour les élections municipales de 2026 à Paris fait son chemin. En tout cas, Rachida Dati (et ses soutiens) travaille à imposer sa candidature d’union aux militants parisiens du parti présidentiel. Ainsi plusieurs dizaines d’adhérents de Renaissance avaient-ils été conviés à une rencontre avec la ministre de la Culture, a appris Playbook, dans le 17ème arrondissement de la capitale, avant-hier. L’initiative émanait de Rachida Dati et de sa collègue au gouvernement, Astrid Panosyan-Bouvet, élue Renaissance de la circonscription.

Rendez-vous manqués. Las, le raout a dû être reporté pour des raisons d’agenda. Mais la manœuvre est passée d’autant moins inaperçue que c’est la deuxième tentative infructueuse du genre : une première réunion avait été envisagée en septembre dans un restaurant du 16ème arrondissement. Panosyan, déjà, était à la manœuvre, tout comme l’élu parisien, désormais ministre lui aussi, Benjamin Haddad.

En terre hostile. Les lieux n’avaient pas été choisis au hasard : dans ces deux arrondissements, le maire du 17ème Geoffroy Boulard et l’ancien maire du 16ème Francis Szpiner, deux autres élus LR, s’imaginent eux aussi sur la ligne de départ, ce qui fait monter la moutarde au nez de Dati.

Partie remise. Un stratège de Renaissance, au bout du fil avec votre infolettre mercredi, ne faisait pas mystère du but de l’opération : “La question, c’est comment on fait accepter Dati et comment on la fait atterrir ?” Dit autrement, la tête de Renaissance Paris serait prête à se ranger derrière la LR Rachida Dati en vue des prochaines municipales mais doit, avant cela, convaincre ses militants de la soutenir. Ce qui ne s’annonce “pas évident”.

En tête. A ce stade, soulignait le même, aucune personnalité macroniste ne s’impose d’elle-même et Renaissance ne compte que deux conseillers de Paris sur 163. Seule une candidature de Gabriel Attal — si celui-ci décidait de se lancer — pourrait déstabiliser Dati, croyait savoir hier l’un des interlocuteurs récents de la ministre. La piste d’un soutien au philippiste Pierre-Yves Bournazel, déjà en campagne et à la tête d’un nouveau groupe au conseil de Paris, n’est pas celle privilégiée, notamment en raison des “mauvaises relations” entre les militants du parti présidentiel et Horizons, toujours selon notre interlocuteur.

En voie d’adoption. “Une partie des militants Renaissance était très ‘anti-Dati’ et n’a pas compris sa nomination au gouvernement par Emmanuel Macron, mais il y a eu une grosse évolution depuis les législatives de juin”, observait un autre cadre parisien du parti, contacté avant-hier.

HIDALGO OR NO-GO ? Les anti-Hidalgo regardent en tout cas avec beaucoup d’attention les récents soubresauts du camp d’en face. Plusieurs articles ont instillé le doute sur la volonté de la maire de Paris de briguer un troisième mandat. Il y a eu le départ annoncé de Frédéric Lenica, le directeur de cabinet de la maire, l’hypothèse d’une reconversion d’Hidalgo à la fondation Bloomberg (une information démentie depuis), ou encore la mise sur orbite surprise de Rémi Féraud, un très proche de la maire. Le sénateur socialiste a “reçu le soutien” de la maire, révélait Le Parisien lundi. “Je me prépare”, a-t-il déclaré à nos confrères.

De quoi faire cogiter tous ceux qui scrutent les moindres faits et gestes d’Hidalgo. Votre infolettre vous résume les différentes réflexions.

Hypothèse n°1, défendue par un opposant à l’édile socialiste, qui nous a envoyé, lundi, un petit vocal avec cette analyse : “Elle a demandé à Féraud de se préparer au cas où… Si ça fonctionne, elle peut lui laisser la place. Il se retirera si elle souhaite y aller quand même.”

D’une pierre deux coups. Au passage, ajoutait le même, la “montée en puissance” de Féraud peut servir à contrer l’un des potentiels rivaux d’Hidalgo, son ancien premier adjoint, Emmanuel Grégoire, en rupture de ban avec elle depuis son départ vers l’Assemblée nationale et qui a déjà fait part de ses ambitions pour Paris. Féraud “va faire du mal à Emmanuel Grégoire”, poursuivait notre élu. Conséquence : “Si elle veut se représenter, elle pourra le faire dans de bonnes conditions.”

Hypothèse n°2, proposée par un allié d’Hidalgo : “Elle s’oriente vers une non-candidature et elle envisage Rémi.” Pour cet élu parisien, Féraud a un avantage pour lui : “il a un tempérament plus rassembleur” que d’autres prétendants et aurait donc “plus de chances de gagner” en cas d’affrontement interne entre les successeurs potentiels d’Hidalgo.

En attendant. Anne Hidalgo, qui pourtant, en septembre, laissait plutôt penser qu’elle avait l’intention de repartir, n’a toujours pas fait part de sa décision sur une éventuelle candidature et ne se prononcera pas avant 2025. “Elle va attendre le congrès des Verts (en avril 2025) pour savoir quelle est leur position pour Paris et le congrès du PS (qui doit se tenir avant l’été) pour savoir quelle ligne sort”, analysait un expert ès PS, pour qui “à partir du moment où elle donne sa décision, c’est le bordel dans sa majorité”. 

**Le L’Observatoire de l’Europe Healthcare Summit se tiendra bientôt, les 19 et 20 novembre. Le compte à rebours a commencé ! Avez-vous déjà posé votre candidature ? Il est encore temps !**

COMMISSION EUROPÉENNE

EN SUSPENS. Pour le patron de Renaissance Stéphane Séjourné, comme pour six autres candidats à des postes de commissaires européens, l’affaire n’est toujours pas dans le sac. Les eurodéputés n’ont pas validé leur nomination à leur poste en raison d’un blocage politique entre les groupes politiques qui composent la majorité d’Ursula von der Leyen, à savoir les conservateurs du PPE, les sociaux-démocrates et les libéraux de Renew.

Trois commissaires sont contestés, grippant la machine des nominations : les socialistes et les libéraux tiquent sur le profil des commissaires choisis par l’Italienne Giorgia Meloni (Raffaele Fitto) et le Hongrois Viktor Orban (Oliver Varhelyi), tandis les conservateurs freinent l’investiture de l’Espagnole Teresa Ribera (à la Transition écologique et à la Concurrence), critiquée pour sa gestion des inondations dans la région de Valence.

Rentrée reportée. Si un compromis n’est pas trouvé dans les prochains jours, l’entrée en fonction de la nouvelle Commission, prévue initialement au 1er décembre, devra être décalée. L’Observatoire de l’Europe vous explique tout ici ou dans Brussels Playbook ici.

AUSSI À L’AGENDA

Michel Barnier se rend à Angers pour le congrès des Assises des départements de France avec Catherine Vautrin et Valérie Létard. Il prononce un discours à 11h30, puis il est l’invité de France Bleu à 13 heures. A partir de 14 heures, il déambule dans le quartier de Monplaisir d’Angers. 

Didier Migaud se rend à l’assemblée générale de la Conférence nationale des procureurs de la République au Tribunal judiciaire de Paris à 14h30. Anne Genetet est en déplacement dans le lycée franco-allemand de Sarrebruck le matin avant d’inaugurer le Salon européen de l’Education à Paris à 13h40 avec Patrick Hetzel et Alexandre Portier. Jean-Noël Barrot participe avec Rachida Dati à une réunion du comité mixte franco-saoudien de suivi de l’accord intergouvernemental du 10 avril 2018 à 8h30, avant de s’entretenir avec le prince Faisal bin Farhan Al Saud, ministre saoudien des Affaires étrangères à 12h30. Geneviève Darrieussecq se rend à l’inauguration des nouveaux locaux du centre de régulation du Samu au CHU de Lille à partir de 10h10 et participe aux Journées nationales des groupements hospitaliers de territoire à 11h30. A 15 heures, elle visite le chantier du nouvel hôpital métropolitain de l’Artois. Paul Christophe est au congrès des Assises des départements de France à partir de 9h30. Annie Genevard se rend à l’ouverture du comité du Conseil national de la restauration collective à 13 heures.

Nathalie Delattre échange avec les maires et présidents d’intercommunalités du Jura à Ecleux. Françoise Gatel visite un nouveau commerce de proximité de Saint-Julien-de-Vouvantes et la maison France Services de Châteaubriant. Fabrice Loher se rend dans le Golfe du Lion pour une série de rencontres consacrées aux enjeux maritimes de cette zone à partir de 8 heures. Olga Givernet est à Lussagnet pour un déplacement consacré à la préparation du système énergétique français pour l’hiver à venir. Marie-Agnès Poussier-Winsback se rend à l’anniversaire de La Chiffo, atelier et chantier d’insertion à Hérouville-Saint-Clair à 19 heures. Marina Ferrari rencontre des ministres du Tourisme du G7 à Florence. Agnès Canayer inaugure la Maison de la famille d’Asnières-sur-Seine à 18 heures. Clara Chappaz se rend à Marseille pour l’Artificial Intelligence Marseille.

Sénat : dans le cadre de la mission d’information sur la dégradation des finances publiques depuis 2023, Elisabeth Borne est entendue par la commission des Finances à 15 heures.

Samedi : Emmanuel Macron est en déplacement en Argentine pendant deux jours, à l’invitation du président Javier Milei. Nathalie Delattre se rend au Salon Vivr’Habitat à Lons-le-Saunier à 10h30.

Place publique Jeunes organise son Agora pendant deux jours à Montreuil, où se rendent notamment Sandrine Rousseau, Aurélien Rousseau et Bernard Jomier. Les Jeunes Ecologistes organisent leur forum à Rennes, en présence notamment de Marie Toussaint. Fête de l’Humanité Normandie au parc des expositions de Rouen pendant deux jours.

**Mini-drames, négociations, conversations quotidiennes : il est revenu le temps de la COP. Vous êtes à la recherche d’une source d’information fiable, avec un format adapté à vos besoins ? Choisissez L’Observatoire de l’Europe Pro. Nous proposons de multiples options vous permettant de resté informé où que vous soyez, pour vous permettre de garder une longueur d’avance sur l’actualité politique. Pour en savoir plus, suivez ce lien.**

MATINALES

7h15. France 2 : Mathieu Plane, économiste, directeur adjoint de l’OFCE.

7h20. RFI : Sanaa Saitouli, cofondatrice de l’association Banlieues Climat.

7h30. Public Sénat : Emmanuel Capus, sénateur Les Indépendants de Maine-et-Loire et Florence Dabin, présidente du conseil départemental du Maine-et-Loire.    

7h40. TF1 : Sébastien Chenu, vice-président du RN … France 2 : Laurent Nuñez, préfet de police de Paris … RTL : Yannick Jadot, sénateur EST de Paris  … RMC : Eric Coquerel, président LFI de la commission des Finances de l’Assemblée nationale.   

7h45. Franceinfo : Emmanuel Maurel, député GDR du Val-d’Oise … Radio J : Joshua Zarka, ambassadeur d’Israël en France.  

8h00. Public Sénat : François Sauvadet, président de l’association Départements de France.  

8h10. Europe 1/CNEWS : Jérôme Guedj, député Socialiste de l’Essonne. 

8h15. France 2 : Victor Castanet, journaliste … Radio Classique : Raphaël Gaillard, académicien … RMC : Enzo Lefort, escrimeur, médaillé olympique.

8h20. France Inter : Pascal Canfin, eurodéputé Renaissance.

8h30. Franceinfo : Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement … BFMTV/RMC : Alain Jakubowicz, avocat, président d’honneur de la Licra … Sud Radio : Nathalie Loiseau, eurodéputée Horizons … LCI : Manon Aubry, eurodéputée LFI.

CARNET

Oups. Contrairement à ce qui était noté dans notre programme des matinales hier matin, c’est bien Arnaud Rousseau qui est à la tête de la FNSEA et non pas le député des Yvelines Aurélien Rousseau.

AUJOURD’HUI DANS PARIS INFLUENCE : Manifestations agricoles : derrière la fumée des tracteurs, Egalim en haut de la pile … Comité anti-dérapage des finances publiques : “dream team” ou un bidule de plus ? … Les semenciers craignent l’hiver budgétaire sur le CIR. C’est à 7h30 pour nos abonnés L’Observatoire de l’Europe Pro.

DANS LE JORF. Sarah Allix est nommée conseillère territoires et services publics de Marie-Claire Carrère-Gée. Nathalie Alcindor a rejoint le cabinet d’Anne Genetet comme conseillère pédagogique. Laurence Garnier a fait appel à Marie-Alix Tournade (conseillère communication) et Florence Gainot (conseillère économie de la consommation et relations commerciales). Alexandre Bonis occupe le poste de chef de cabinet adjoint de Guillaume Kasbarian.

MÉTÉO. Du soleil à Angers pour le dernier jour des Assises des départements de France, où se rend une partie de l’exécutif. 

ANNIVERSAIRES : Maud Petit, députée Démocrate du Val-de-Marne … Emmanuelle Cosse, conseillère régionale d’Ile-de-France … Jean-François Lovisolo, ancien député Renaissance du Vaucluse … Frédéric Maillot, député GDR de la Réunion.  

Samedi : Alexis Kohler, secrétaire général de la présidence de la République … Pierre Frogier, ancien sénateur LR de la Nouvelle-Calédonie … Damien Carême, eurodéputé LFI.

Dimanche : Henri de Raincourt, ancien ministre … Sarah Legrain, députée LFI de Paris. 

PLAYLIST. So What de Miles Davis.

Un grand merci à : Judith Chetrit, Clea Caulcutt, Giorgio Leali, Camille Gijs, Nicolas Camut, nos éditeurs Matthieu Verrier et Pauline de Saint Remy, Sofiane Orus Boudjema pour la veille et Catherine Bouris pour la mise en ligne. 

**Un message de Facebook: Les escrocs créent des sites et des comptes sur les réseaux sociaux pour proposer des biens ou des services trompeurs. Ils attirent les acheteurs avec de fausses annonces ou des liens malveillants, puis livrent des contrefaçons ou volent des informations. Ils demandent les numéros de cartes bancaires et les adresses pour facturer des produits qui n’arrivent jamais. Facebook combine intelligence artificielle et révision humaine pour bloquer les faux comptes, souvent supprimés juste après leur création. Outre la détection automatique, les utilisateurs peuvent signaler du contenu suspect. Facebook a investi 20 milliards de dollars contre la fraude et les escroqueries, et s’associe aux autorités françaises et internationales pour poursuivre les escrocs et offrir un environnement sûr. Nous avons investi 20 milliards de dollars contre la fraude et les escroqueries et nous travaillons en partenariat avec les autorités françaises et internationales pour poursuivre les escrocs et offrir un environnement sûr. En savoir plus.**

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