Attal conduit la métro

Martin Goujon

Compromis avec dupés

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Playbook Paris

Par ANTHONY LATTIER

Avec ELISA BERTHOLOMEY

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ÉPÉE DE DAMOCLÈS. Après six semaines d’audiences très suivies, Marine Le Pen écoutera ce matin, au tribunal correctionnel de Paris, les réquisitoires des procureurs dans son procès pour détournements présumés de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires. Le député européen Alexandre Varaut, “porte-parole du RN pour le procès”, nous a assuré ne “pas être plus inquiet” qu’il y a six semaines. Pourtant, “la crainte monte depuis quelques jours” autour de la députée, aux dires de l’un de ses proches. En cause : la question de son inéligibilité lors de la prochaine présidentielle.

Ça sent le Sapin 2. La semaine dernière, la défense de la triple candidate a en effet pris conscience que Marine Le Pen pourrait tomber sous le coup de la “loi Sapin 2” en cas de condamnation. Le sujet est technique, mais, en clair : la députée du Pas-de-Calais pourrait être considérée inéligible dès lors qu’elle serait condamnée, sauf “décision spécialement motivée” du tribunal (pour l’explication juridique, lisez ceci). C’est la raison pour laquelle l’élue RN a commencé à faire monter la pression à la barre la semaine dernière, dénonçant par avance un possible scandale démocratique : “des millions de Français, de fait, se verraient privés de leur candidat à la présidentielle”, a-t-elle mis en garde. Bonjour à tous, nous sommes mercredi 13 novembre 2024, bon réveil.

FINANCES PUBLIQUES

REJET ET PREMIER JET. Comme on s’y attendait, c’est la copie initiale du budget 2025 (celle écrite par le gouvernement) qui atterrira au Sénat. Et cela en raison du rejet de la partie recettes du PLF par les députés, hier. Le scénario que certains imaginaient avant même l’examen du projet de loi de finances s’est réalisé : le texte du gouvernement a été jugé tellement dénaturé que les groupes de la coalition qui soutiennent Michel Barnier ont voté contre, tout comme ceux de Marine Le Pen et d’Eric Ciotti ainsi que la moitié du groupe Liot.

Trop d’impôt tue le texte. Pour ajouter au cocasse de la situation, ce rejet a été applaudi par les artisans de la version initiale de ce budget, le ministre des Comptes publics Laurent Saint-Martin et son collègue à Bercy Antoine Armand. Au contraire, les élus du NFP (et une députée Renaissance, Sophie Panoclade) ont approuvé le texte, satisfaits d’avoir fait voter moult recettes supplémentaires pour l’Etat.

**Un message de Facebook: Arrêtez les escrocs: signalez les offres suspectes. Si cela semble trop beau pour être vrai, c’est probablement le cas. Examinez les offres et attendez si quelque chose vous semble suspect. Signalez et identifiez les escroqueries potentielles et contribuez à empêcher la diffusion de contenus non vérifiés ou douteux. En savoir plus.**

ON EST LES OUBLIÉS. Mais c’est surtout le sujet des retraites qui a occupé les discussions de l’Assemblée, hier. En particulier lors de la réunion du groupe EPR (ex-Renaissance) où Laurent Wauquiez, sans surprise, en a pris pour son grade. Aux yeux de ses partenaires du “socle commun”, le président du groupe Droite républicaine (ex-LR) s’est “fait mousser” — dixit une députée EPR — en s’accaparant l’annonce, lors du 20 heures de TF1 lundi, du compromis trouvé avec le gouvernement sur la revalorisation des pensions.

Personne n’était au courant de cet accord chez les macronistes, pas même le ministre de l’Economie, Antoine Armand (nous vous le révélions hier), ni même Gabriel Attal, chef de file du groupe EPR, principal groupe de la coalition.

Humiliés. De bien mauvaises manières pour les élus macronistes. “Nous avions hésité cet été entre une participation au gouvernement et un (simple) soutien au gouvernement mais le sujet ‘participation avec humiliation’ n’était pas au programme”, s’est agacée l’ancienne ministre Olivia Grégoire, tandis que l’ex-cheffe du gouvernement Elisabeth Borne a alerté sur “l’effacement d’EPR” dans la négociation du budget. L’irritation est d’autant plus palpable que les macronistes estiment avoir aussi poussé pour l’inflexion de la mesure.

L’Auvergnat à sa façon. Dans l’entourage de Michel Barnier, on défendait toujours hier le fait que Wauquiez ait fait lui-même les annonces plutôt que le gouvernement, tout en reconnaissant que le député de Haute-Loire avait communiqué “à sa façon”.

Traduction de Playbook : en tirant toute la couverture à lui, et en emportant au passage les draps, l’alèse, les oreillers et la courtepointe.

Empapaoutés. Si Gabriel Attal ne s’est lui “pas arc-bouté sur la forme” lors de cette même réunion de groupe, selon les mots d’un conseiller parlementaire, il a lancé une contre-offensive sur le fond pour dénigrer le compromis trouvé. “En réalité, c’est du vide. Tous les retraités seront perdants en 2026”, cinglait l’un des proches, au téléphone avec votre infolettre, hier.

Argument avancé par les macronistes : les retraités qui touchent plus que le smic net (1 426,30 euros) seront perdants en 2025, car leur pension n’augmentera qu’une fois, au 1er janvier, de 0,9% (soit la moitié de l’inflation), mais aussi en 2026 (et les années suivantes) puisque la base de leur revalorisation sera plus faible.

Les comptes du raboté. Conséquence politique de ce psychodrame, le groupe EPR est plus décidé que jamais à faire monter les enchères pour obtenir des avancées sur son cheval de bataille : la remise en cause de la suppression, voulue par Barnier, de 4 milliards d’euros d’allégements de charges des entreprises. Alors que Bercy a dans l’idée de faire un geste en direction d’EPR en réduisant ce coup de rabot à 2 milliards d’euros, Attal, qui refuse toute hausse du coût du travail, demande l’“annulation pure et simple” de la mesure, assumait le même proche cité plus haut.

Chacun son 20 heures ? En attendant, pour tenter de calmer le jeu, Matignon et Bercy promettaient hier que les autres présidents de groupe du “socle commun” seront eux aussi “libres de communiquer comme ils le souhaitent”, dès lors qu’un compromis sera trouvé sur les sujets qui les intéressent, nous faisaient savoir deux conseillers.

TICKETS RESTAURANT

COUCOU QUI REVOILOU. C’est presque devenu un marronnier : chaque année à cette période, le gouvernement s’interroge sur l’usage des tickets-restaurant. Résumons simplement : faut-il prolonger leur utilisation dans les grandes surfaces pour acheter des produits alimentaires, comme le permet la loi sur le pouvoir d’achat votée en 2022 ?

Souvenez-vous : la question s’était déjà posée en 2023 et avait donné lieu à un imbroglio de propositions de loi (que Playbook s’était délecté à vous raconter). Cette année, ça foisonne nettement moins du côté des PPL : une seule a été déposée à l’Assemblée nationale, portée par la députée DR Anne-Laure Blin — elle sera examinée en commission des Affaires économiques ce matin.

Ce que dit la PPL. Le texte prévoit que la dérogation d’usage des tickets-resto dans les grandes surfaces soit prolongée jusqu’au 31 décembre 2025. Une mesure annoncée par la secrétaire d’Etat à la Consommation, Laurence Garnier, le 23 octobre dernier et à laquelle Matignon est favorable, comme le confirmait à Playbook un conseiller de Michel Barnier lundi soir. De quoi mécontenter les restaurateurs qui ne se privent pas de dire tout le mal qu’ils pensent d’une telle mesure, comme le détaillaient mes collègues de Paris Influence le 6 novembre dernier (pour nos abonnés pro).

Vers une pérennisation. Mais certains députés EPR, comme les anciens ministres Olivia Grégoire et Stéphane Travert, voudraient aller encore plus loin et, plutôt que reconduire l’exception, tout bonnement pérenniser le système, au nom du pouvoir d’achat. Des amendements ont été déposés en ce sens et les députés ont évoqué le sujet en réunion de groupe hier matin. “Je les ai signés car, dans la période, je partage cette possibilité de les utiliser dans les métiers de bouche et en grande surface pour des achats alimentaires”, nous pianotait Stéphane Travert sur Telegram.

Emoji tête qui explose. Le sujet a une chance de devenir un énième casse-tête pour le gouvernement qui pourrait, dès son passage en commission, être désavoué. Laurence Garnier a passé quelques coups de fil pour sonder les intentions des groupes dès la semaine dernière, a appris ma collègue Judith Chetrit. Les Insoumis ont aussi déposé des amendements allant dans le sens d’une pérennisation. Quant au RN, sa position demande encore à être affinée, mais le groupe penche aussi en faveur du long terme.

AUSSI DANS L’ACTU

DUO EUROPÉEN. L’Europe est au cœur de l’agenda des deux têtes de l’exécutif aujourd’hui. Tandis que Michel Barnier se rend à Bruxelles, où il rencontrera notamment la présidente de la Commission Ursula von der Leyen pour discuter du Mercosur, d’industrie ou encore de finances publiques (il veut “faire de la pédagogie”, nous expliquait l’un de ses conseillers, hier), Emmanuel Macron dissertera sur l’avenir de la compétitivité européenne au Collège de France. A ses côtés : Mario Draghi, ancien président du conseil italien, dont le rapport sur le sujet alimentera les débats.

Un rôle à jouer. Ce sera l’occasion pour le chef de l’Etat de réaffirmer son offensive sur les sujets européens entamée la semaine dernière après l’élection de Donald Trump (nous vous en parlions ici), alors que ses marges de manœuvre sur les dossiers intérieurs sont très réduites depuis l’arrivée de Barnier à Matignon. “Le sujet du moment, c’est comment l’Europe s’affirme dans le contexte, il (Emmanuel Macron) va tirer ce fil”, assumait un conseiller du président, il y a quelques jours.

BIEN PARTI. De l’avis général, Stéphane Séjourné a plutôt réussi son grand oral devant les députés européens qui l’ont auditionné pendant trois heures et demie, hier. Ces derniers doivent maintenant se prononcer sur sa nomination au poste de vice-président exécutif de la Commission européenne en charge de la Stratégie industrielle et de la Prospérité ainsi que sur l’ensemble des commissaires. Ma collègue Clea Caulcutt vous en dit plus ici (gratuit, en anglais).

DE L’AUTRE CÔTÉ DE L’ATLANTIQUE. Donald Trump est, lui, beaucoup plus rapide dans la constitution de son gouvernement. Il a ainsi désigné, hier soir, Elon Musk à la tête d’un ministère de l’Efficacité gouvernementale (DOGE en anglais, un jeu de mots pour les adeptes de cryptomonnaie). Mes collègues américains vous en disent plus ici (en anglais, gratuit) sur ce nouveau job pour l’homme le plus riche du monde. Ils sont aussi allés cueillir les réactions du secteur de la défense après la nomination du futur chef du Pentagone, Pete Hegseth, ancien combattant et présentateur sur Fox News. Et ça donne ça : “Qui est ce type, p*** ?” Plus de réponses incrédules ici (en anglais, gratuit).

**La compétitivité et les investissements sont au cœur du second mandat de la présidente de la Commission Von der Leyen. Qu’en est-il du progrès social ? Rejoignez-nous le 21 novembre à l’événement L’Observatoire de l’Europe Live « Social policy: A driver for Europe’s competitiveness? » pour discuter du rôle de l’ « Europe sociale ». Inscrivez-vous pour participer en personne !**

AUSSI À L’AGENDA

Emmanuel Macron préside le conseil des ministres à 10 heures, avant de s’entretenir avec Anne Genetet à 11h30 à l’Elysée. Le président se rend ensuite au Collège de France pour participer à une table ronde sur “l’avenir de la compétitivité européenne” avec Mario Draghi à 15h30.

Michel Barnier réunit les députés de la commission des Affaires économiques du socle commun à Matignon à 8 heures. A 11 heures, il se rend au Bataclan pour la cérémonie commémorative des attentats du 13 novembre 2015 avec Didier Migaud. Il se rend ensuite à Bruxelles avec Benjamin Haddad, où il rencontre Valdis Dombrovskis, vice-président exécutif de la Commission européenne à 15 heures, Paolo Gentiloni, membre de la Commission européenne à 16 heures, Jean-Claude Juncker à 16h35 et Ursula Von der Leyen à 17 heures.

Geneviève Darrieussecq se rend à la clôture des 60 ans d’Unicancer à la Maison de la chimie à 18h30. Valérie Létard s’entretient avec David Lisnard à 8h30. Paul Christophe assiste à la remise du rapport statistique annuel sur la pauvreté du Secours catholique au président de l’association à 19h45. François-Noël Buffet est en Martinique. Il visite l’école de formation professionnelle maritime et aquacole à Trinité à 10h15, puis il visite notamment une exploitation agricole à 14h50. Maud Bregeon s’entretient avec Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Ile-de-France à 17h15. François Durovray prononce un discours à la soirée de l’Organisation des transporteurs routiers européens à 19h35. Sophie Primas est à Dunkerque pour l’ouverture du Forum Dev&Co à 9h15. Elle visite le Grand Port Maritime de Dunkerque à 10h30. Thani Mohamed Soilihi est en déplacement à New York. Rachida Dati s’entretient avec le prince Badr bin Abdullah Al-Saud, ministre saoudien de la Culture à midi.

Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher sont en Nouvelle-Calédonie. Ils s’entretiennent notamment avec des acteurs économiques, des représentants syndicaux et des maires. 

Assemblée nationale : en séance publique à 14 heures, questions au gouvernement. Election d’un vice-président de la commission des Lois à 9 heures. A 9h30, la commission des Finances examine le projet de loi de finances de fin de gestion pour 2024. Le groupe de travail transpartisan sur les déserts médicaux présente sa proposition de loi contre la désertification médicale à midi. La mission flash sur le régime des actes administratifs pris par un gouvernement démissionnaire auditionne Amélie Oudéa-Castéra à 15 heures, Marc Fesneau à 16 heures et Gérald Darmanin à 17 heures. La délégation aux droits des femmes auditionne Anne Genetet à 15h30. Jean-Noël Barrot est auditionné conjointement par la commission de la Défense et la commission des Affaires étrangères à 16h30. 

Sénat : en séance publique à 15 heures, 16h30 puis le soir, séance de questions au gouvernement, examen de la proposition de loi (PPL) sur la sûreté de l’enfant victime de violences et de la PPL visant à limiter le paiement en espèces, puis débat sur le financement de la sécurité civile.  La commission des Affaires sociales présente à la presse ses apports sur le PLFSS 2025 à 14 heures. Jean-François Husson présente la position de la commission des Finances sur la première partie du PLF 2025 à 16 heures. Catherine Vautrin est auditionnée par la commission de l’Aménagement du territoire à 16h45. Au même moment, audition conjointe d’Agnès Pannier-Runacher et Olga Givernet par la commission des Affaires économiques. 

Bernard Cazeneuve est l’invité d’honneur d’une soirée-débat sur le thème “Problèmes modernes, solutions radicales ?”, à l’Assemblée nationale à 18h30. 

Marine Tondelier participe à la table-ronde organisée par le Cercle des économistes à Sorbonne Université : “Les impôts : pour quoi faire ?” à 18 heures.  

Parlement européen : ouverture d’une séance plénière à Bruxelles pour deux jours. 

Premier jour des Assises nationales des départements de France à Angers.

**Les 26 commissaires européens espèrent être reconduits dans leurs fonctions. Nous suivrons de près tous les rebondissements dans notre série de vlogs, et analyserons en direct les auditions et leurs implications dans les politiques liées à la défense, à la tech et à l’énergie. Pour en savoir plus, suivez ce lien.**

MATINALES

7h15. France 2 : Nathalie Perez, journaliste.

7h20. RFI : Filippo Grandi, haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés.

7h30. Public Sénat : Marie-Arlette Carlotti, sénatrice SER des Bouches-du-Rhône.   

7h40. TF1 : Eric Ciotti, président de l’UDR … France 2 : David Lisnard, président de l’AMF … RTL : Laurent Nuñez, préfet de police de Paris … RMC : Denis Ferrand, économiste, directeur général de Rexecode.   

7h45. Franceinfo : Anne Genetet, ministre de l’Education nationale … Radio J : Jean-Michel Fauvergue, ancien député, ancien chef du Raid.  

7h50. France Inter : Arnaud Rousseau, président de la FNSEA. 

8h00. Public Sénat : Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat.  

8h10. Europe 1/CNEWS : Gil Avérous, ministre des Sports. 

8h15. France 2 : Pascale Hébel, économiste … Radio Classique : Pierre Moscovici, président de la Cour des Comptes … RMC : Karine Jacquemart, directrice générale de l’association Foodwatch France.

8h20. France Inter : François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France.   

8h30. Franceinfo : Geneviève Darrieussecq, ministre de la Santé … BFMTV/RMC : Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Ile-de-France … Sud Radio : François Ruffin, député ES de la Somme … LCI : Thibault de Montbrial, avocat. 

CARNET

AUJOURD’HUI DANS PARIS INFLUENCE : Le fonds saoudien en faveur du patrimoine français, ou l’histoire d’un rétrécissement … Paris-Saclay se prépare à une première levée de fonds et choisit Sylvie Retailleau pour l’incarner … Un sénateur élu à bonne source prêt à présider la commission d’enquête sur les eaux contaminées. C’est à 7h30 pour nos abonnés L’Observatoire de l’Europe Pro.

DANS LE JORF. Laure Dorey est nommée cheffe adjointe de cabinet d’Alexandre Portier. Un poste qu’occupe Abdelaziz Bouaziz chez Valérie Létard. Sophie Primas a choisi Antoine Gastinel comme dircab adjoint. David Carmier a rejoint le cabinet de Sébastien Lecornu comme conseiller spécial.

MÉTÉO. Pas une goutte de pluie ne devrait mouiller les banderoles de la façade de la mairie de Bordeaux aujourd’hui. Ce sera aussi le cas à Paris.

ANNIVERSAIRES : Aurore Bergé, députée EPR des Yvelines … Jacques Fernique, sénateur EST du Bas-Rhin … Lionel Royer-Perreaut, ancien député Ensemble-Renaissance des Bouches-du-Rhône … Marianne Maximi, députée LFI du Puy-de-Dôme … Christophe Chaillou, sénateur SER du Loiret.

PLAYLIST. Un peu de dark ambient avec le réjouissant The Dimming of Road And Rights de Raime.

Un grand merci à : Clea Caulcutt, nos éditeurs Matthieu Verrier et Pauline de Saint Remy, Sofiane Orus Boudjema pour la veille et Catherine Bouris pour la mise en ligne. 

**Un message de Facebook: Les escrocs créent des sites et des comptes sur les réseaux sociaux pour proposer des biens ou des services trompeurs. Ils attirent les acheteurs avec de fausses annonces ou des liens malveillants, puis livrent des contrefaçons ou volent des informations. Ils demandent les numéros de cartes bancaires et les adresses pour facturer des produits qui n’arrivent jamais. Facebook combine intelligence artificielle et révision humaine pour bloquer les faux comptes, souvent supprimés juste après leur création. Outre la détection automatique, les utilisateurs peuvent signaler du contenu suspect. Facebook a investi 20 milliards de dollars contre la fraude et les escroqueries, et s’associe aux autorités françaises et internationales pour poursuivre les escrocs et offrir un environnement sûr. Nous avons investi 20 milliards de dollars contre la fraude et les escroqueries et nous travaillons en partenariat avec les autorités françaises et internationales pour poursuivre les escrocs et offrir un environnement sûr. En savoir plus.**

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