Barack Obama a profité de sa présence à Bruxelles pour faire la promotion de l'accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'UE, qui "faciliterait la livraison de gaz liquide (GNL) américain". Les Européens se laissent facilement endormir par de telles promesses, commente le quotidien autrichien Der Standard : "Si les Européens avaient besoin de GNL américain en raison de complications diplomatiques avec la Russie, pas de problème. … Un message que les Etats européens, dont les besoins énergétiques sont très disparates, ne sont que trop disposés à entendre. Pour le moment, toutefois, ce n'est qu'une déclaration d'intention. Car l'on ne dispose pas de capacités de transport suffisantes, et parce que l'on ignore ce que cela signifie au niveau du prix. Mais là n'est pas l'essentiel. Subitement, on a oublié toutes les irritations suscitées par les méthodes de surveillance illégales de la NSA ; plus question non plus des possibles répercussions négatives de l'accord de libre-échange. La peur de la Russie a tout balayé." (27.03.2014)
Jeudi 27 Mars 2014
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